Les compétences culturelles, un élément essentiel de la réussite professionnelle

Publié le : 24 février 20226 mins de lecture

De nos jours, le monde du travail est très compétitif. Dans le processus de sélection, les qualifications et l’expérience ne sont pas les seuls éléments pris en compte. Les compétences sont également prises en compte. Les compétences culturelles sont l’une des compétences sur lesquelles on se concentre dans divers secteurs, car elles sont considérées comme un élément essentiel de la réussite sur le lieu de travail. Aujourd’hui, on va vous expliquer en quoi consistent ces compétences, pourquoi les entreprises y accordent de plus en plus d’importance, dans quels domaines elles peuvent être nécessaires et comment elles sont liées à la prise de conscience et à l’adaptation, alors regardez-les de plus près.

A. Les compétences culturelles, de quoi s’agit-il ?

Avant de se concentrer sur les compétences culturelles, définissez ce qu’est une compétence. Il s’agit de l’ensemble des compétences, connaissances, attitudes, comportements et aptitudes définis par une organisation. Ils doivent être en phase avec les valeurs et la gestion de l’entreprise, ainsi que respecter ses limites et améliorer sa productivité. Maintenant, qu’est-ce qu’une compétence culturelle ? Il s’agit des compétences, des connaissances, des attitudes, des comportements et des capacités qui permettent à une personne de travailler efficacement dans une variété de contextes interculturels. En outre, selon l’étude qualitative, publiée dans le magazine Psycho perspectives, les compétences culturelles sont un concept multidimensionnel. Les compétences culturelles sont également des processus non linéaires qui exigent de la sensibilité et de l’empathie et, pour être efficaces, chaque personne, système, institution ou programme doit faire face à certains revers et atteindre des objectifs spécifiques à chacune des étapes.

B. Les compétences culturelles aujourd’hui

Aujourd’hui, le travail est plus diversifié. D’une part, parce que la mondialisation a permis le déplacement des personnes vers d’autres pays ; d’autre part, parce que les nouvelles technologies permettent d’être plus facilement connectés à différentes parties du monde. Ces situations impliquent que les travailleurs doivent de plus en plus être contextualisés par rapport à d’autres cultures. De même, les organisations et les institutions. Même au niveau juridique et politique. Imaginez une entreprise multinationale dont les employés proviennent de différents pays. Comment l’entreprise doit-elle aborder ses employés ? Pensez à un travailleur à distance qui ne s’est jamais rendu dans le pays où se trouve l’entreprise, mais qui doit pourtant travailler en équipe. Ce ne sont là que deux des milliers d’exemples qui illustrent l’importance des compétences culturelles. D’autre part, le monde devient de plus en plus inclusif et tolérant envers la diversité. Sans compétences socioculturelles, il vous est impossible de rendre un tel monde possible. Toutefois, ces compétences peuvent être requises dans divers domaines. Pour disposer de ces compétences, il est nécessaire de connaître la culture des usagers, l’impact du racisme et de la pauvreté sur le comportement, les attitudes, les handicaps et les valeurs, l’impact des politiques, les ressources, les relations de pouvoir et l’impact des politiques.

C. L’adaptation comme outil

Selon l’académie royale espagnole de la langue, l’adaptation est l’essence même du développement des compétences culturelles, car elle nécessite un accommodement ou une adaptation à des circonstances ou des conditions différentes. Cela signifie que l’individu ou l’organisation doit être capable d’entrer dans le contexte avec respect, d’y être sensible et de comprendre la dynamique afin de s’adapter. Le processus d’adaptation est un outil précieux des compétences culturelles, pour le développer, il faut tenir compte des éléments suivants. Il s’agit également de favoriser l’autonomisation des autres cultures et d’être inclusif. Cela exige de la personne qui se trouve dans une rencontre culturelle qu’elle prenne en compte la variabilité intergroupe. En outre, il s’agit d’intégrer : la valeur de la diversité, une auto-évaluation continue par rapport à leur interaction avec d’autres cultures, d’être culturellement compétent et de refléter le pluralisme interculturel, en répondant aux besoins associés.

D. La prise de conscience est l’une des clés

La prise de conscience permet à une personne possédant des compétences culturelles de refléter les connaissances acquises dans ses valeurs, ses attitudes et ses comportements. Une personne possédant ces compétences est en contact avec la partie la plus profonde de son être, afin d’éviter les préjugés envers d’autres cultures et d’approfondir son approche culturelle. En outre, il est conscient des valeurs de sa propre culture, ce qui lui permet de s’éloigner des croyances qui favorisent l’inégalité. En ce sens, elle est prête à ne pas imposer ses valeurs culturelles et à s’affirmer dans ses relations avec les autres cultures. Cela ne signifie pas qu’elle renonce à son identité ; ce dont elle a besoin, c’est de respecter et d’être sensible à d’autres modes de vie, croyances, façons de prendre des décisions et de résoudre des problèmes. Pour ce faire, vous pouvez inclure vos propres valeurs, sans les imposer, mais plutôt en favorisant l’harmonie, l’empathie, l’apprentissage et la coopération. En résumé, les compétences culturelles sont un processus qui se construit petit à petit et qui est étroitement lié au développement de chaque individu ou organisation. Il faut apprécier les différentes façons de voir, de se développer, les coutumes, les pratiques, les attitudes et les croyances ; cela ne signifie pas tout accepter, mais être en harmonie avec les autres et savoir communiquer avec assurance, en favorisant l’intégration et l’inclusion.

Plan du site